Une rencontre parmi la chaleur... Ami ou ennemi ? [ Dardjeelounette ]

Le soleil était haut dans le ciel. Il faisait tellement chaud dans le Désert du Hadarac, que des petites volutes de fumée voletaient au dessus du sable brûlant, faisant penser à de la brume au dessus de ce sable. Une brume brûlante. A l'horizon, que du sable, comme quand on regard la mer au large. On se rend bien compte que terre est ronde quand il n'y a rien qui accroche notre regard à part cet horizon qui tombe, qui disparait se cachant à l'autre côté de la Terre. Même pas de verdure, la verdure qu'on aime tant, pas un arbre, pas un lac, pas une plante, pas même un brin d'herbe. Paysage drôlement différent de celui du royaume des elfes.. Etrange. En plus, il fait si chaud que les corps sont ramollis, et a toujours cette impression des vêtement se collant au corps chaud, même pas envie de courir pour semer cet envirronnement pas habitable, pas vivable. Et c'est dans ses moments comme ceux-là, qu'on apprécie d'avoir un moyen de transport qui nous évite cette torture, et nous fait bénéficier d'un bon courant d'air avec de la vitesse, ou d'un bon air au dessus des nuages...
Sans même un regard en arrière, Mithrandir chevauche sa belle dragonne blanche : Ennéa, ses cheveux blond flottant dans l'air, son visage fin regardant fixement devant lui avec détermination. Un petit soupire de bien-être s'échappe de son fin nez recourbé légèrement vers le haut. Elle sourit et ferme les yeux, envoyant à sa dragonne une image d'elle haletante dans la chaleur invivable du désert. Elle reçoit en retour une image d'elle sur la dragonne du vent dans la figure, accompagné d'un petit rire d'Ennéa. Auquel répond Mithrandir.

<< - On se pose ? propose alors la dragonne, en pensée, dans cet espace qu'elles n'avaient que toutes les deux dans leur tête, Tu restes quelqu'un qui vit, et qui a besoin de boire... et .. de se nourrir.
- Oui oui... Si tu veux. Tu sais, tu peux tout simplement me dire que tu as soif Ennéa! répond l'elfe avec un rire.
- Tu te trompes. J'ai soif, effectivement, mais j'ai aussi pas du tout envie que tu meurs de déshydratation >>

Et elle ferma son esprit, et descendit en piqué.
Elle resta à planer en l'air un bon moment. Moment pendant lequel Mithrandir parcourait le grand espace de vide en dessous d'elle sans crainte, ayant parfaitement l'habitude, et appréciant même ce danger constant. Son esprit s'ouvrit alors à l'environnement autour d'elle, pour percevoir le moindre battement de coeur, la moindre pensée de vit aux alentours. Ennéa soupira.

<< - J'ai pensée qu'un peu d'aide ne serait pas de refus. >>

Un petit battement de coeur se fit entendre dans la conscience de Mithrandir, Ennéa se crispa, reconnaissant parfaitement le battement régulier d'un petit coeur d'un rongeur.

<< Sûrement un gros mulot. déclara t-elle sans cacher sa gourmandise.
- Pose toi là si tu veux, je vais appeler l'eau qui est en couche souterraine pour pouvoir boire. >>

Sans insister, la dragonne se pose en pensant au passage un petit " On cherchera un arbre après, pour que tu puisses manger des fruits ou quelques choses dans le genre". Elle s'arrêta à environ un battement d'aile au dessus du sol, Mithrandir sauta au sol avec grâce et appela l'eau à elle avec l'ancien langage. Avant de boire, elle invoqua : " Draum Kopà " Et l'eau qui s'était rempli d'un un petit creux devint flou. Elle avait pensée avec détermination à sa mère : elle la vit vivante. Rassurée, elle relâcha la magie et but.
Ennéa revint, la mine ravie d'avoir manger. Elle ne fut cependant aucun commentaire, sachant parfaitement que sa dragonnière ne mangeait pas de viande.... Avec un aisance naturelle, cette dernière grimpa dans un bond gracieux sur son dos, et la dragonne s'envola sans bruit. Elles retrouvèrent l'air frais d'au dessus les nuages, et elles en profitèrent un instant, avant de redescendre à découvert, manquant d'air. Elles eurent le même mouvement : observer les alentours pour y regarder si par hasard, il 'y avait pas un arbre dans toute cette chaleur. Enfin, Mithrandir percut le fameux petit battement de vie d'un arbre : la sève vivant dans le tronc.

<< - Là. A gauche, à environs quatre-cents mètres. *

Ennée vira de bord, et augmenta l'allure. En moins de sept battements d'ailes, les deux filles arrivèrent : elle vire un petit "ilot" d'arbres, à travers tant de sable brûlant. Elles s'approchèrent avec beaucoup de vitesse, puis découvrir avec stupeur que l'arbre était déjà occupé : une fille au cheveux rouge leva la tête vers elles...

[désolé Mithrounette d’avoir pris autant de temps j’était en week avec un amis ]

Une vaste étendues de dunes ondulait devant la jeune fille, tels des vagues sur l’océan. De légères bourrasques soulevaient régulièrement des tourbillons de sable couleur cuivre. Le paysage était austère, désolé, dépourvu de la moindre faune. Seul un immense animal planait porté par le vent.

Réfugiée a l’ombre d’un bosquet posée sur une longue branche, la jeune fille adossée au tronc de l’imposant arbre ou elle était perchée observait sans sciller une petite tache blanche a l’horizon. Au fur et a mesure qu’elle se rapprocher l’élégante silhouette du dragon blanc se détachée plus clairement du ciel bleu azur.
Fatiguée par la chaleur ambiante, la jeune fille compter paisiblement dormir mais c’était sans compter la venue du dragon chevauchée par son dragonnier. Elle échappa un juron, sans pour autant bouger, une sieste dans un futur proche était exclue.
Elle c’était introduite dans le désert du Hadarac dans la certitude qu’ici elle pourrait trouver la solitude, c’était en quelques sortes des vacances qu’elle s’offrait dans se paysage aride et en génèral dépourvue de vie. Ce qui expliqua son mécontentement a voire la venue de ces deux étrangers

La fille ne bougea pas, cependant Mithrandir sentit le corps puissant et majestueux d'Ennéa se raidirent. Sans même se consulter, les deux femelles s'immobilisèrent toutes deux. Elles restèrent un moment dans l'air à planer, surveillant tantôt les alentours, tantôt la fille assise en dessous d'elles. Enfin dragonnière comme dragonne respirèrent, et la dragonne entreprit de tourner en rond au dessus du repaire d'arbres. L'esprit sans cesse liée, les deux femelles au lieu de parler s'exprimer par flots de pensée ininterrompu ou par image : des images révélant derrière une petite bosse un groupe de soldat qui accompagnait cette jeune fille isolée, que la dragonnière s'empressa de repousser en regardant partout autour d'elle, et en projetant son esprit un peu partout, mais il n'y avait pas signe de vie à par la fille au cheveux rouge sang. Ennéa pour sa part, craignant une ennemie liée à Galbatorix. Puis, se décidant les deux filles poussé par la faim de l'elfe descendirent en piquée, l'une en pensée, l'une avec le corps.
Ce n'est pas qu'elle craignait cette fille, car Mithrandir était sûrement plus rapide, vif et forte qu'elle, après tout c'était une elfe, ainsi qu'avec sa magie, l'elfe était puissante... De plus, Ennéa et Mithrandir, quand elles mettaient toute leur énergie ensemble, ou qu'elle se battait avec conviction en s'entraidant mutuellement, étaient énormément puissante, aussi puissante que Galbatorix sans son dragon... Non, ce n'était pas ça. C'était surtout de la surprise : surprise de voir quelqu'un ici, et aussi de la prudence : elles voulaient atteindre le Surda, les Vardens, Arya, Eragon, sans se faire trop remarqué et annoncé leur présence au tyran. Quant elles descendirent, elles remarquèrent toute de suite, toute deux, l'hostilité qu'émanait la jeune fille à leur égard. Sans s'en soucier pour le moins du monde, Mithrandir descendit d'un bond souple et gracieux, à même de la selle au sol, atterrissant sur ses longues jambes sans se faire de mal. Ses long cheveux blond se dégagèrent de son visage fin et elle releva la tête vers la jeune fille. Puis, ignorant royalement sa présence, elle se dirigea vers un des arbres, tandis qu'elle sentait l'esprit de Ennéa : sa conscience n'était pas tranquille, elle craignait pour elle. D'un ton énervée, l'elfe lui répondit mentalement sans se départir de son calme extérieurement cependant :

<< - Oh ça va Ennéa! Tu me connais, je ne suis pas celle qui se fait marcher sur les pieds à la première personne croisé, tu oublies ma rapidité d'elfe, l'atout que j'ai sur de simples humains. Ainsi que ma magie. Et ... toi. >>

La dragonne souffla bruyamment, releva la tête en l'air, faisant mine d'être vexée, tout en jubilant à l'intérieur. Secouant la tête, exaspérée mentalement, Mithrandir bondit pour attraper un fruit dans l'arbre. Mentalement, elle vérifia si le fruit n'était pas empoisonné puis croqua dedans. Elle finit de manger puis s'assit en tailleur. Ayant sa faim apaisée, l'elfe reporta son attention sur l'inconnue, la scrutant d'un mauvais oeil. Enfin, avec des gestes hautains, le port du menton fier, Mithrandir porta deux doigt à ses lèvres : indiquant clairement selon les habitudes elfes qu'elle ne déformerait pas la vérité si elles discutaient, ancien langage ou non. Et se fut tout. Ses yeux clair au nombreuses couleurs scrutèrent avec insistance le village de la jeune femme.

Assise sur la branche Dardjeeling percue le geste de l’elfe, n’imitant pas cette dernière, elle fixa Mithrandir pendant un court lapse de temps puis détourna son attention sur les dunes de sables brûlantes qui s’étendaient a perte de vue et feigna de porter plus d’attention a son immense Dragon blanc.
Son manque de politesse aurait pu étre percue pour de la provocation, bien que ce n’était pas l’éffet rechercher.
Elle descendit souplement de l’arbre, sautant de branche avec une grace étonnante bien que n’égalisant pas celle des elfes.
Un petit bruit sourd s’éleva lorsqu’elle atteint enfin le sol, sans un mot elle passa a quelques métres de Mithrandir. Lorsqu’elle fut a environs 10 mètres de son précédent perchoir et s’élanca a travers le désert.
Bientôt elle ne fut plus qu’une ombre ondulante se noyant dans le jaune orangée de l’étendue de sable.
Bien qu'elle n'avait pas de destination precise, sa trajectoire former une ligne droite parfaite.
Elle parcourue 1 km en courant a une vitesse plus soutenue pour enfin se poser a l'ombre d'une dune. Le soleil était bas dans le ciel et la nuit de tarderais pas.
Elle s'assie paisiblement en tailleur ravie d'avoir recouver sa solitude.

[ Ben ? C'est tout ? On ne se rencontre pas, finalement ?... ]